Home Sweet Home

Froid glacial, « cold » comme disent les autres… C’est d’un univers froid, mais pas moins dénué d’intérêt dont cet article doit parler. J’ai trouvé ! On a une matière immense d’un point de vue cinématographique, et pas seulement avec le manga. D’ailleurs dans un manga tout est dit (sauf chez Miyazaki père et fils). Ici c’est du « caché » dont je vais parlé, de la face immergée de l’iceberg en quelque sorte. Le grand frisson, comme cela définit bien ce cinéma, véritable genre à part entière, et je vais spécialement parlé d’un fait de société sous forme de cinéma : The ring.

C’est l’histoire d’une cassette tueuse, qui une fois qu’on l’a regardée, appelle au téléphone et annonce la mort prochaine de sa victime (« il te reste une semaine à vivre !! Ah ah ah !). Donc un mauvais comics, ou un film de série B aurait très bien pu en faire autant jusque là, c’est d’ailleurs ce qui transparaît dans la version « reumaque » (en bon français), qu’en on fait Hollywood et les américains. Il se trouve que cette œuvre sur l’Ile du soleil levant, est une trilogie à couper le souffle et que ce film, au départ sans réel intérêt se transforme en bombe à retardement. Au lieu d’employer des effets spéciaux à outrance, les Artistes asiatiques transforme plutôt la réalité en une chose difforme, et effrayante. Sadako est pareille à celle que l’on s’imagine dans le livre de Koji Suzuki, évidemment un peu monstrueuse, mais surtout secrète ! Et ça fonctionne ! On est dès quelques minutes pris au piège par cette mauvaise blague de Hideo Nakata, par ce chef d’œuvre. Une simple main blanche sur un balcon (dans le noir of course), suffit à vous glacer le sang pour le reste de cette descente au plus profond du frisson. De plus, le premier film avec beaucoup de très bons acteurs et surtout la sublime Yukie Nakama, est suivi par un deuxième tout aussi percutant ! C’est un des meilleurs « numéro deux » que je connaisse, où on redescend littéralement au plus profond de l’abîme. Et une immense qualité surtout, il est aussi terrifiant grâce à sa fin… Car laissant en suspend le « mal » ou ce qu’on peut appeler aussi le terreur, ce film qui ne fini pas fini magnifiquement ! C’est la façon la plus intelligente de finir l’ensemble de ces deux volets. Car le troisième épisode est en faite l’origine de mal en quelque sorte et raconte comment la « chose » en est arrivé dans ce puit, et comment la malédiction débute (au lieu de nous faire un deuxième numéro deux comme le font souvent les amerloques… no comment). Superbe frisson. Merci beaucoup messieurs !

A noter aussi un superbe film de Hideo Nakata (encore lui), Dark Water, vraiment excellent lui aussi.

Un homme