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Il y a de ça deux ans, la grande surprise était venue d’outre atlantique, mais plus surprenant, de Montréal, et non des USA. Un disque incroyable dans lequel beaucoup se sont reconnu. Funeral ne fut pas seulement une réussite commerciale, c’est aussi un événement musical, un enrichissement pop de plus, et un premier album fantastique. C’est beau à en chialer. Mais voila, le problème avec ce genre de réussite (comme pour Eels et Interpol), c’est qu’il faut franchir le fameux cap du deuxième album.
Et c’est plus dur encore quand on s’est pertinemment, qu’il sera moins bon que le premier. On s’attendait donc (surtout moi…), à être déçu, et c’est plus ou moins le cas.
Arcade Fire est un groupe qu’on croyait capable de nous étonner, car aux vues de leur premier album, c’était déjà chose faite pour un bout de temps. Mais voila, les canadiens n’ont pas étonné cette fois. Même si leur tout jeune Néon bible, mérite de vieillir pour que l’on se rende compte de sa réelle valeur, l’ensemble est plutôt décevant…
Décevant, surtout parce qu’avant cet album, Arcade Fire ça ressemblait à Arcade Fire… et à personne d’autre. Alors que maintenant on peut leur trouver des comparaisons. Win Butler (au chant) est bien plus terne (et fait plus encore penser à un certain chanteur des Talking Heads), la pochette, un peu féerique il y a deux ans, laisse place à un noir omniprésent (on pourrait croire à un album des Dead can dance).
Mais ils gardent tout de même un certains nombres d’excellentes choses. Leur façon notamment, de rendre à la plus triste des chansons un rayon de soleil avant de la finir. Cet album est moins évident pour eux, c’est un fait. Il a fallu le réaliser (dans une église réaménagée en studio !), alors que pour Funeral on avait l’impression qu’il ne l’avait sorti de nulle part ! La vrai claque intégrale !
On peut quand même se réjouir, ils sont toujours là. Et très créatifs ! Des chansons vaudront le coup sur scène c’est évident, comme la veloutée Néon Bible, ou la chantante No cars go (que l’ont connaissait déjà d’un EP), et la puissante première de l’album, Black Mirror. Il ajoute à leur envolées épiques un orgue, et moins de chœur comme sur Funeral. On regrette donc pour une fois qu’ils aient changé leur façon de faire. Un album très bon, mais simplement bon… Dommage.
Un homme
Néon Bible (Mergerecords)
Commentaires :
sincity |
ça reste du très bon quand même pour ce que j'en ai entendu ! Blibo |
à 17:30