Home Sweet Home

Une série… Et oui vous allez me dire encore une série. Et comme d’habitude je vais vous répondre que c’est une super série ! Le principe est simple pour ceux qui ne le savent pas. On donne carte blanche à un réalisateur qui a fait ses preuves ou non dans le milieu plutôt fermé du film gore, ou du film d’horreur, pour un épisode d’une heure (environ), sur le sujet qu’il désire (tant que ça reste sanglant !). Et le résultat est stupéfiant ! Générique culte et mise en scène extraordinaire.

Il fait quand même avouer d’entrée que les réalisateurs ne sont en général pas les premiers venus ! Entre les Tobe Hooper (Massacre à la tronçonneuse), Dario Argento (Inferno) ou encore l’immense « Big daddy John » John Carpenter (L’antre de la folie, Le Prince des Ténèbres, New York 1997, etc…), il y a du lourd. Ils sont pas débutants pour la plupart c’est le moins que l’on puisse dire. Et ils nous étonnent dans l’ensemble.

Certains s’essayent pour l’occasion à de nouvelles expériences, c’est le cas avec Joe Dante (dont le parcourt est pour le moins troublant, passant de Gremlins à Hurlements en ajoutant Small soldiers… vive l’équilibre !). Ce dernier nous a offert dans la première saison des masters of horror un Homecoming pour le moins surprenant, et incontournable, dans lequel des zombies reviennent sur terre pour… voter… Et oui la guerre en Iraq ne plait pas à tous outre atlantique… Idem pour Carpenter qui se penche successivement sur le pouvoir des images (La fin absolue du Monde) puis sur l’avortement et le fanatisme religieux qui s’y oppose (Pro-Life). Surprenant dans l’ensemble, éblouissant aussi de part la différence entre les genres parcourus ! Certains sont de vrais films gore, quand d’autres frisent l’épouvante. Si on ajoute le fantastique, il y a de tout dans cette série dont le concept est parfait pour une détente absolue ! De vraies petites nouvelles de Poe en version télévisée ! Très bon donc, et pas élitiste pour un sou ! A voir !

Sinon si il vous faut vraiment choisir les épisodes à regarder… Dans la saison une, La Fin absolue du Monde dans lequel un jeune garçon est payé pour trouver un film dont tout l’environnement semble maudit… Un Carpenter à part entière. Saison une toujours, Dance of the Dead par Monsieur Tobe Hooper qui s’exprime mieux dans cette série que dans ses films (ce n’est que mon point de vue…). Episode dans lequel une jeune fille va apprendre à connaître un vice pas commun… Voir des morts se dandiner sur une piste de danse. Surprenant et envoûtant, dans un espace confiné, un plaisir !  Saison deux, Pelts, de Dario Argento. Ici c’est la vengeance de petits animaux chargés de protéger, depuis des siècles, une cité en ruine au milieu des bois. Un tanneur de peau sera amener à exercer sa profession d’une manière tout à fait inédite !

Mais franchement… Regardez la série entière… Ca vaut le coup !

Un homme

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