Home Sweet Home

Groupe le plus hype de la planète depuis déjà deux ans, les Arctic Monkeys sont aussi le plus jeune groupe qui réussi à vendre vite, très vite ! Scéniquement maladroit, du part leur jeune age, mais leur musique reste puissante et semble incontournable dans la décennie qui est notre. Groupe fondamental de part ses compositions, mais aussi leur énergie.

Mais ce n’est pas tout ! Eux aussi (comme les Strokes avant eux), joue sur une sorte de cool attitude de mec bien, gendre idéal, transcendé dans ce qu’ils font de mieux, le rock’n roll ! Et les Arctic Monkeys ont une particularité propre ! Ils sont généreux, et alors que leur premier LP se faisait attendre, sortir un premier EP (pour s’excuser de l’attente qu’ils nous demandaient de respecter), puis trois autres après la sortie du même EP ! Soit 4 EP d’une grande qualité, avec bon nombre de titres inédits ! Très productifs donc et généreux par-dessus le marché. C’est de ces quatre petits bouts de son que je vais vous parlez !

D’abord et avant tout, le premier sort fin 2005, et nous donne un avant goût prometteur de ce que sera leur son à l’avenir, car c’est tout simplement leur première production ! I bet you look good on the dancefloor, est bien accueilli en France, se vend bien et c’est normal! Super EP, trois titres seulement, qu’on écoute en boucle très facilement ! D’abord avec le tube, I bet you look good on the dancefloor, qui est de loin le plus énergique de tout leur prochain LP, mais aussi deux inédits, Bigger boys and stolen sweethearts, une song mélo, mais très touchante, suivie de Chun Li’s spinning bird kick, véritable délire d’ado portant sur le jeux vidéo Street Fighters. Un premier volume court, mais agréable, pro, et surtout incroyablement personnel. Il en ressort un son particulier, les Singes de l’Arctic vivent enfin !

Sort donc leur premier LP, Whatever people say I am, that’s what I’m not. Puis dans la foulée, un second EP, When the sun goes down. Avec leur deuxième single du même nom, mignonne et canon, c’est cette chanson qui illustre le mieux les débuts de ce groupe. Talentueux, jeunes et énergiques. L’EP est plus court, plus rapide aussi ! Ils passent la seconde en un rien de temps. Tout y est ! Suivent deux autres morceaux inédits, Stickin to the floor, et 7, rapides et efficaces comme toujours. Surtout la pétillant 7 qui explose littéralement comme une bulle de chewing gum ! Deux songs en trois minutes, ça carbure chez les anglais ! Surprenant cet EP, mais pas tant que ça finalement. On attend juste les autres…

Troisième méfait, Leave before the lights come on, sorti dans la foulée. Que des inédits cette fois, et pas moi de pêche. Bien que moins énervé que les précédents, cet EP est plus tendre en tout cas. Par exemple avec la chanson du même nom, une pure pop song à la sauce britannique. Deux autres fables, Put your Dukes up john, et Baby I’m yours. La première annonçant clairement la couleur pour le second LP déjà en préparation. Le son s’étoffe et trouve un style encore plus particulier. La référence « Clash » se faisant plus présente. La seconde est une balade façon délire (à la manière Blur un peu), avec violon et tout… ça se passe de commentaire c’est de la sympathie que ça inspire, et du bon vivre !

Dernier de cette série, le plus long des quatre, cinq morceaux, au titre explicite, Who’s the fuck are Arctic Monkeys. Première song, The view from the afternoon, devenue un classique grâce à leur premier LP et aussi grâce à un clip magistral dans lequel on comprend pourquoi ils sont énervés les garçon (je vous laisse aller vérifier sur youtube)……………………. Ils enchaînent avec Cigarette smoker Fiona, un bon petit rock, bien connu des fans car souvent jouée en live. Deux morceaux qui bougent en somme. On rencontre alors une autre facette des déjà moins gringalets, la mélo mélodie, avec d’abord Despair in the departure lounge, une chanson pop impeccable. No buses et Who the fuck are Arctic Monkeys ?, la première toujours plus charmante, qui sent frais. Le grand air quoi. Et la seconde comme excellente présentation, qui explique un peu comment les gars se sentent… et c’est moins charmant qu’on pourrait le croire… C’est pas toujours cool d’être rock star.

Voila pour ces jeunes loups. Je vous en dirais plus d’ici peu sur leur second album, très bon également ! D’ici là méfiez vous des contrefaçon ! Et bonzaï !

Un homme.

www.myspace.com/arcticmonkeys