Home Sweet Home

Ah Deadwood, le charme indescriptible de l’ouest américain, ses saloons, ses colts, et ses prostituées… Décidément, tout y est. Mais faut-il encore Robert Redford ou Kevin Costner pour qu’une telle série soit agréable? Et bien non j’en ai peur. Ici on fait appelle à ce qu’on appelle dans le jargon, des « gueules », et cela fonctionne.

Evidemment, à cette époque (1876, année où Custer trépassa face aux Sioux), et en ces lieux (dans les blacks hills, actuel Dakota du Sud), difficile de faire l’impasse sur un certain nombre de clichés. Mais la plupart du temps, les éperons et les winshesters laissent place aux embrouilles du gérant du « Gem », le saloon unique au commencement, à Deadwood, bourgade peuplée d’aventuriers, de soiffards et de chercheurs d’or. C’est sur les conditions qu’eurent à affronter les premiers conquérants de l’ouest, que l’on se penche. La vie n’est pas rose à Deadwood, et les rues pas très sures. Le seul à faire la lois ici est ce même patron de saloon, Al Swearengen, merveilleusement joué (on pourrait dire vécu vu la manière dont il tient le rôle) par Ian MacShane.

Et en matière de crime organisé tout y passe, de la prostitutions, au trafic d’opium, en passant par l’attaque  Evidemment, dans ce grand ouest, des célébrités, que dis-je, des mythes, passent aux grès de leurs pérégrinations. C’est le cas de Wild Bill Hickok (Keith Carradine), ou de Calamity Jane (Robin Weigert) qui arrive dès le premier épisode. On peut donc dire que c’est une série d’un genre inédit, la série histoire réaliste, déjà reprise (avec ROME), et qui fonctionne parfaitement bien malgré quelquefois un manque de rythme qu’on peut lui reprocher.

Dans l’ensemble elle ravira n’importe quel fan de western à l’ancienne (même si les duels au colt sont rare), mais aussi les passionnés des aventures de Jack Bauer ou de Vic MacKie. L’ambiance, surtout, marque les esprits, tellement cet Eldorado commence à faire souffrir ces occupants.

Un Homme. (qui attend la deuxième saison avec impatience !)

HBO: Deadwood