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Comment le dire? Sinon je pourrais l’écrire. Non plus. Arcade Fire. Tout est dit. Le plus dur, c’est de commencer, surtout quand tout le monde n’est pas du même avis. (blibo, arsouille, on pense à vous). Un sage a dit que seuls des gens extrêmement sots ou extrêmement intelligents ne changeaient jamais d’avis.
Au départ, c’est une couverture de télérama qui m’a fait connaître ce groupe. Puis je me suis dit que ces gens là qui sont de vrais intellos avaient des goûts spéciaux et que ça ne devait pas être très accessible. C’est le cas. mais des fois, télérama note bien des trucs plutôt moyen voir complètement horrible. J’achète donc dans la semaine un rolling stone avec un morceau d’Arcade (Laïka). arrivé devant le PC, je l’écoute, deux, trois fois, et rien ne me viens. En tout cas l’impression d’avoir bien jugé dès la couverture de télérama.
Et puis lors d’un de mes périples, je décide de faire la critique de bloc party. Je la termine en écoutant la compile rolling stone où Arcade Fire faisait son show. Juste après avoir terminé, de mettre la note, Laïca débute. Et puis, la révélation. Tout devient extrêmement clair. A ce moment là, je me suis dit que cet album était très bon, voir immense. Et heureusement que j’avais finis l’article de BP, sinon je l’aurais cassé. Que reste-t-il de mes doute? Nothing.
Cet album, c’est l’histoire tragique d’une poignée de canadiens, tous exilés, qui perdent des membres de leurs familles durant l’enregistrement d’un album. Et puis voila, il se trouve que ces gens sont humains et que des humains sont des êtres sensibles et doués de la capacité de créer. Et ils ont bien fait. Au bout d’une journée dans les bacs, rupture de stock, plus rien, il ne reste plus rien à vendre. Bowie, Moby et Sonic Youth ont des préférés sur la scène rock. Et pas besoin de faire des premières parties (hein bloc party???), pour être reconnu à sa juste valeur.
Ce “Funeral” (en mémoire des disparus de leurs famille) illustre merveilleusement bien la vie actuelle. On est en costard, on rend hommage à des disparus, et surtout, on vit dans le passé. Après tout ne commence-t-on pas à mourir le jour de notre naissance.
Pas de hit sur cet album. Juste de la musique, comme on en rencontre pas souvent à l’heure actuelle, hors des moeurs et du temps. D’abord, un peu de piano, avec “Tunnels” . Puis une envolé épique, avec rythme et choeur, sublime. de toute façon, j’aurais épuisé le stock de superlatif à la fin de cet article.
Elle porte également le nom de “neighborhood
A nouveau une montée en puissance avant “Neighborhood 3 : Power out”. Là ça commence très fort, avec une rythmique appuyée, puis ça devient doux, paisible pour repartir. Rien n’est constant dans cet album, on vit dans un changement perpétuel, ce qui est surprenant, mais tellement proche de la réalité. Ils nous épate, nous appâte même avec seulement quatre chanson, il est facile de dire que cet album est meilleur même qu’un Sonic Youth, ou du niveau d’un R.E.M. ou d’un Radiohead.
Historique en tout point. Des années qu’on attendez ça. Le messie. Sur scène, c’est encore plus flagrant, les musiciens changent de place après presque chaque chanson, et d’instrument encore plus souvent. tout est mouvant in this band. Rien n’est sur non plus. Certains emmerdent les autres en plein morceau. rien n’est sur à cent pour cent. Comme si leurs vies en dépendaient, ils jouent, à tous les sens du terme.
Cinquième song, “Neighborhood 4: 7 Kettles”. Plus calme mais à brut. On sent que quelque chose peut se passer à n’importe quel moment. Et puis ces violons... beautiful... perfect... avec de nouveau des choeurs qui donnent cette puissance si rare chez des groupes de rock. dans le même registre, “Crown of love” chanson tendre qui fait monter les larmes quand on est fatigué. Ils jouent avec nous. calme jusqu’à ce que... un cris... et puis le sublime. Encore une envolée avec ces Crown, car c’est exactement ça... attendez.... ça repars, quand je vous disais que rien n’était simple, comme dans la vie. Et puis l’apothéose.
“Wake Up”, qui traduit tout à fait les intentions de ces croquemorts. Ils veulent nous réveiller, tout simplement de notre léthargie. Ils chantent tous en choeur pour mieux nous amener avec eux, là haut, parmi leur famille qui doit être au paradis. Du moins, nous on y est... et une guitare s’est invité. Comme quoi, le rock.... plus rien n’a d’importance. the song calme down, puis ils réveillent de nouveau le batteur pour finir en beauté. plus que trois songs. Hélas... “Haïti” la plus calme, encore un mix des deux langues de Régine. Elle parle de son pays d’origine et de la façon dont elle s’en est fait expulsé. Un peu moins intense, mais toujours dans un ton d’inachevé et pourtant, tellement beau. Très jolie pop song en tout cas. Il reste encore un hymne, non, deux.
D’abord “Rebelion (Lies)”, rythmée et tendre à la fois, à la manière d’un bloc party, mais en moins bien évidemment, puis ça change encore. Nous ne sommes jamais au bout de nos peines... toujours aussi immense. Comment ne pas aimer? On part pour les cieux une nouvelle fois.... non, une feinte. Ils sont intenables. Ca y est on décolle. décidemment... toujours aussi bon. Enfin “In the backseat”, douce, mélodique et très étirée, comme s’ils ne voulaient pas nous quitter, et c’est réciproque. Encore une superbe chanson, à
Bref tout le monde est unanimes. Cet album est un des meilleur de l’histoire du rock. Mais évidemment, c’est moins accessible que cold play ou oasis, alors ça demande quelques efforts. Mais le jeu en vaut la chandelle. Dans notre société ou tout va vite, faite une pause. et respirez....