Home Sweet Home

L'histoire aux premiers abords m'a fait penser au film « Harry un ami qui vous veut du bien ». En effet car dans « Le serpent » ce sont deux anciens camarades qui se retrouvent. C'est plutôt Joseph Plender (Cornillac) qui vient à la rencontre de Vincent Mandel (Attal). De plus (et ce comme dans Harry un ami…) ce Joseph ne compte pas ressasser les bons souvenirs avec son ancien copain. Non il veut lui mener la vie dure. Le faire souffrir pour on ne sait quelle raison. Vincent va donc commencer à tomber dans une déchéance totale, une sorte de descente aux enfers. C'est fou comme une personne peut-être sadique avec vous et vous mener la vie dure

Cependant lorsqu'on voit « Le serpent » on comprend très vite que les points communs avec « Harry un ami qui vous veut du bien » s'arrêtent très vite. Ici c'est bien à son ancien collègue qu'il en veut. Et ici il ne lui veut pas du bien du tout. De plus, si dans « Harry un ami… » on peut parfois se mettre à sourire, dans le serpent vous n'aurez pas le temps de sourire tellement l'action est angoissante et tellement Clovis Cornillac est machiavélique à souhait.

Parlons un peu du jeu des acteurs principaux. Clovis Cornillac n'a plus rien à prouver.

Ce type est extraordinaire. C'est un caméléon du cinéma. Il interprète avec brio des rôles de comiques (d'après d'autres critiques) et encore avec plus de brio des méchants machiavéliques. Ici le réalisateur voulait un méchant avec une tête d'enfant. Un genre d'adulte qui a grandi trop vite. Pari réussi car je trouve que ce rôle lui colle à merveille. Yvan Attal, lui joue à merveille le rôle du père qui ne sait pas ce qu'il lui arrive. On est à fond dans son personnage et sans cesse on se demande ce qu'on ferait à sa place.

J'aimerais avant de terminer, donner mon coup de chapeau à la scène finale qui m'a angoissé jusqu'au bout. Yvan Attal joue à merveille. Le maquillage est vraiment réaliste. On ne souffle pas jusqu'à la dernière seconde. Jusqu'au générique final. La chanson de fin nous laisse sur notre siège. On ne peut plus se relever. Bref jamais je n'ai angoissé autant devant un film. Merci Eric Barbier de cette réussite.

Blibo : 5/5

Avis complet ici : http://www.ciao.fr/Le_serpent__Avis_987976