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Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il n’est pas n’importe qui ! Le bluesman enragé, le tueur désarmé, doté de sa simple guitare. The one man band comme il s’appelle lui-même, vient de sortir son troisième album solo dans la plus grande indifférence.
Ce qui en soit n’est pas pour me déplaire. Mais sa manière de sonner mérite qu’on le découvre, que ça soit lui seul, ou avec son groupe haut en couleur (qui passa dans notre belle ville de Clermont l’année passé, devant 40 personnes…), l’imprononçable Wraygunn.
Je vais vous parler pour l’heure de son tout premier album que je préconise pour une première approche de l’être légendaire. Avec Fuck Christmas, i got the blues, on entre pleinement et intensément dans le monde de l’homme tigre. D’abord avec la chanson du même nom où la démence l’emporte sur le reste, mais aussi avec des titres assez accessibles malgré leurs revendications purement blues.
D’autres morceaux marquent également les esprits comme Don’t you murder me ou encore la magnifique et sulfureuse reprise de l’homme en noir Johnny Cash, I walk the line. On peut ajouter In cold blood premier son, sanglant, et le Ramble simplement beautiful. Un artiste plutôt accessible, d’abord grâce à sa voix, entre Jon Spencer et Tom Waits (auquel il emprunte un goût prononcé pour les femmes nues sur la pochette, et les bars malfamés). Ce type à tout de même une façon hautement personnelle de s’exprimer, avec sa guitare, avec sa voix, mais aussi avec les percussions dont il joue en même temps (comme à l’ancienne sur les berges du Mississippi !).
Sa musique sent la sueur, torride, l’alcool, et les ages passés d’un blues effacé, mais toujours présent, comme par magie, dans notre esprit, comme réveillé par le héros du blues, The Legendary Tiger Man ! Et ce bijou n’est pas le dernier. Comme je l’ai dit plus haut, le Tiger man en est à son troisième méfait, avec toujours autant de classe. Ce premier album à simplement le mérite d’être sa musique, abrupte, sans altération, seulement lui, le one man band, qui n’a pas finis de faire parler de lui. Vive le blues ! Et j’emmerde noël ! J’ai le blues !
Note : 4.5
Un homme
Fuck Christmas, i got the blues (Munster Record)