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Ce qui se passe là c’est que je me remets en question, parce que j’ai dit que c’était bloc party (avec silent alarm) qui avait fait la meilleure prestation cette année. bon alors d’abord, c’est pas faux, mais ghinzu est bien plus que le disque de l’année. oui, ils sont belges et comme tout ce que font les belges, c’est inattendu.
En fait, au départ on se dit, c’est de la pop, ça va faire comme avec les girls in hawaï, je vais l’écouter intensivement et puis on va le balancer au fin fond d’un vieux carton, mais voila, c’est plus dort que moi, je ne peux plus m’en séparer!
d’abord, cet album s’appelle blow. comme l’explique fort bien john stargasme, chanteur emblématique du groupe, ceut dire moult et moult chose: d’abord, a blow jop (désolé, je ne sais pas l’écrire) qui veut dire en anglais, une fellation. ensuite, the wind blows, le vent souffle. ou encore a blow up, une explosion. et bien cet album est un mélange de tout ça plus du délire.
immense dès le premier morceau, “blow”, comme fait exprès, qui met dans un bain, une mélodie et très vite on est parcouru par une décharge électrique. suit à cela la chanson de l’année qui passe sur les grandes ondes “do you read me?”, dans laquelle on retrouve bon nombre des traduction de l’anglais de blow. récemment à taratata, ils nous ont fait une petite démonstration avant de nous prouver que le rock n’est bel est bien pas mort, mais qu’eux, tous belges qu’ils soient, jouent plus juste que les kean ou autre maroon 5 ou encore d’autres crétins dans ce genre. puis, ce sont les deux songs inséparables, “jet sex” et “cockpit inferno”, qui là encore mêlent des styles, et même des ambiances très différentes.
on remarque que toute comparaison avec d’autres groupes serait maladroite et que ces gars sont capables de donner une leçon au killers ou à muse à n’importe quel moment. on peut tout de même rapprocher certaines chansons des grandaddies, autre groupe peu connu car très discret.
revenons à l’album, avec ces deux chansons, il est définitivement adopté. douce puis électrifiant et se finissant au piano seul, beau. seulement beau. puis d’autres chanson, comme “ ‘till you faint” où ils explosent tout! on crie, on gueule, et puis surtout, on explose dans un air distordu à la manière de sonic youth à la grande époque, violent et magnifique, tout arrive en même temps, mélange juteux dans lequel on se complait. envi de bouger, de tourner, de hurler pour exprimer on ne sait qu’elle rage qui sommeillée en nous.
ensuite, on continue avec plus de douceur, sur “the dragster wave” sur une mélodie envoûtante, oui, ce groupe est capable de tout, absolument tout, y compris nous émerveiller, et d’ailleurs ils ne se gênent pas, cette chanson se poursuit et on s’envole dans des sphères inconnues des scientifiques. spectaculaire. puis, une little song piano voix “sweet love” qui porte merveilleusement bien son nom. gracieuse, là encore, une nouvelle voie dans laquelle ils excellent. là encore, on peut voir l’influence des groupes américains comme grandaddy, mais toujours avec des sons bien à eux. et ensuite “high voltage queen” encore un morceau mémorable, bien plus tonique, mais tout aussi excellent. majestueux comme son titre, encore une chanson qui décolle tout au long. on retrouve des anciens groupe des 60s ou des 70s avec des albums très variés, des chansons qui vivent, et procure l’orgasme sonore. c’est si bon. s’en suit un instrumental au nom à peine croyable “21st century crooners”.
tout cet album surprend. et les trois derniers tracs le confirme, tout en eux rappelle des radiohead en puissance, réfléchis sur le monde, leur carrière et la musique en général. des songs comme “mine” montre également que les gaillards sont ancrés dans la pure tradition sexe and drogs and rock’n roll. en définitive, un groupe détonnant, un album passionnant et des chanson just beautiful. voila, évitez de graver ça, c’est sacré. glory to you ghinzu et revenez vite, je m’ennuie déjà!
Un homme
Note : 5